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Transgenre : ils gagnent, tu perds

Avertissement 1 : cet article comporte des images qui peuvent choquer.

Avertissement 2 : La trame générale à peine complotiste est fictive. Tout le reste est puisé mot pour mot sur des sites LGBT, enfin, surtout T…

Avertissement 3 : Les transactivistes sont coupables de crime contre l’humanité tels que définis par l’article 6c du statut du Tribunal militaire de Nuremberg puisqu’ils réduisent à l’esclavage des milliers de jeunes qui devront pour toujours prendre des médicaments.

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Et maintenant, une courte page de réclame…

« Je suis non binaire genderfluid… Autrement dit, je ne me sens ni homme ni femme.

Comment c’est possible ?

Je vous explique tout !

On a le féminin et le masculin qui sont les deux pôles.

Chacun se situe selon ces deux curseurs. Au milieu, on est neutre.

Après y avoir réfléchi, je me suis rendu compte que les médecins et mes parents m’avaient assigné au genre féminin.

Or ma féminité me dérangeait… Ça me mettait dans un inconfort certain.

J’ai fait des recherches et j’ai découvert que d’autres personnes voyaient les choses comme moi.

C’est comme ça que j’ai rejoint la communauté transgenre.

Maintenant, mes amis me genrent neutre ! »

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« Soyez moderne, soyez subversif, ne rentrez pas dans les codes du patriarcat restrictif qui définit la féminité par des cheveux longs !

Changez d’identité et adoptez un prénom neutre comme Alex, Gwenn, Sasha…

Émancipez-vous du prénom choisi par vos parents à votre naissance qui vous rappelle sans cesse votre réassignation sexuelle, homme/femme, alors que vous êtes ni l’un ni l’autre !

Certains vous diront que vous avez un problème dans votre tête alors que c’est faux, pas du tout, c’est eux qui vous imposent les carcans d’un monde binaire ! »

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« J’adore ce drapeau aux couleurs arc-en-ciel. Ce qui me plaît, c’est qu’il est si composite. Il y a tant de couleurs. Ce n’est pas comme la société où il n’y a que deux couleurs : homme ou femme.

On peut être ce que l’on veut. Il y a même des chirurgies qui permettent la réassignation sexuelle…

Affiche ce que tu es et fais un truc dément en devenant transgenre !

I’m transgenre

Je suis trangenre

Ich bin transgenre

Soy transgénero ! »

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« Je suis né avec un sexe féminin mais avec un genre masculin. Autrement dit, moi ce que j’aime c’est les trucs de garçon !

En gros, j’étais un homme dans le corps d’une femme !

Et je l’ai toujours été.

Comme mon corps refusait de suivre mes envies physiques, je lui ai fait subir des opérations de chirurgie réparatrice qui m’ont permis de devenir l’homme que je suis aujourd’hui ! »

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La lumière s’allume dans une salle de réunion transformée en salle de cinéma

« Quelle excellente campagne ! »

Un moustachu satisfait de lui-même prend la parole devant une assistance composée d’une demi-dizaine de costards-cravates assis autour d’une table.

« Messieurs, la notion de genre va nous permettre d’engranger des bénéfices inespérés… Comment vous expliquer… Bref, des échantillons vont circuler puis je répondrai à vos questions »

En face de lui, un auditoire suspendu à ses lèvres.

« La publicité que nous venons de voir présente le produit : le genre, et le marché : la jeunesse. Il ne nous reste plus qu’à décider d’une stratégie marketing. Le message à envoyer à ces gamins, c’est que le genre fait partie intégrante de leur génération. Et que c’est leur invention. Voilà la clé. Une fois qu’ils en seront persuadés, nous pourrons leur vendre tout et n’importe quoi !

Parmi l’assistance, le plus circonspect d’entre tous prend la parole :

« Ma société a beaucoup investi dans cette affaire. Je souhaite lancer le « genre » sur le marché dès à présent. »

« Votre approche n’est pas bonne, M. Nelson. » lui lance son voisin de droite, un homme dans la force de l’âge, légèrement dégarni. « Nous ne parlons pas ici d’un iPad ou d’une console de jeux vidéo nouvelle génération. Le coeur du sujet est un concept. Une idée à laquelle les gamins s’identifieront profondément, jusqu’à vivre cette idéologie au plus profond d’eux-mêmes. »

« Je crains que la jeunesse ne se laisse pas berner aussi facilement. » lui répond son interlocuteur.

Ce à quoi rétorque le moustachu présomptueux : « M. Nelson, croyez-moi sur parole, avec un bon marketing, ils gobent tout. L’essentiel, c’est de faire croire aux gamins que l’idée vient d’eux… »

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Dans la petite pièce d’un appartement de ville de province aménagée en studio d’enregistrement…

Le célèbre influenceur Lou prépare son texte pour sa nouvelle vidéo. En arrière-plan trône fièrement un drapeau arc-en-ciel. Son manager fait son entrée avec un nouveau produit à placer :

« Vise ça ! »

Lou prend connaissance de l’extrait d’une vidéo…

« Une phalloplastie !? »

« Si cela ne t’ennuie pas, je préférerais que tu emploies plutôt le terme « opération du bas » Ce sera plus compréhensible et moins angoissant pour ta communauté. Quand penses-tu terminer ta vidéo ? Ne te méprends pas, je ne te mets pas la pression, tu as tout ton temps, c’est juste pour mon organisation personnelle… »

« Tu sais, ça ne se commande pas, ces choses-là. » dit-iel avec ses dents blanches pétantes. « Tu disais que j’aurais tout le temps que je voulais. » rappelle la jeune femme au look bigarré. « On peut pas forcer les choses, ça doit venir tout naturellement. »

« Calmos – répond le manager. Personne ne te met la pression. Le client adore ce que tu fais sur ta chaîne. Et surtout, je crois en toi ma fille ! »

« Bon sang ! Je suis un garçon. Tu m’as mégenré ! Rends-toi tu compte de la violence que tu exerces envers ma personne en me rappelant l’assignation erronée que m’ont fait subir les médecins et mes parents et dont je suis victime depuis ma naissance ? »

« Désolé, prends tout ton temps, ce qui compte, c’est que le client soit satisfait. Ciao Bye bye… »

L’influenceur Lou se remet à sa vidéo…

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Quelques jours plus tard, la communauté de Lou découvre le résultat

« L’influenceur Lou vous parle !

Bonjour mes loulous !

Je vois beaucoup de haine et de dénigrement autour de la phalloplastie dans beaucoup d’endroits. J’aimerais vous parler du sujet. D’ailleurs, la date de mon opération approche à grands pas !

La plupart des gens qui pensent que la phalloplastie génère des monstruosités se contentent de regarder les résultats de la première étape, c’est-à-dire les résultats post-opératoires immédiats.

En réalité, j’avoue, je pensais la même chose avant de faire mes recherches…

Or, une phalloplastie comporte plusieurs étapes. Par exemple, la deuxième est la plastie du gland.

Par conséquent, mesdames, pardon, messieurs, après une phalloplastie, non, votre bite ne ressemblera pas à un hot-dog, une saucisse, ou à un ver de terre. Enfin, à moins que vous n’en faites la demande, bien sûr… ha-ha-ha…

Plus sérieusement, avec une phalloplastie complète, vous obtenez un pénis doté d’un scrotum et d’implants testiculaires, ainsi qu’un allongement de l’urètre.

Un tatoueur médical peut même pigmenter votre gland, voire le pénis entier. Ajouter des veines pour lui donner un aspect plus réaliste est également dans les cordes de la médecine.

Certes, vous risquez de perdre des sensations mais bon, vous aurez un pénis plus vrai que nature… Enfin, presque, car il faudra encore implanter un dispositif en forme de pompe pour permettre l’érection du pénis. Mais bon, c’est un autre chantier…

Voici quelques photos pour vous faire saliver… »

Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds

« N’hésitez pas à partager votre enthousiasme vis-à-vis de cette nouvelle… Laissez vos commentaires ! Et pensez au pouce bleu ! »

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1706 commentaires… Trier par ?

Ajoutez un commentaire…

@ruffino il y a 3 mois

Très honnêtement, ces bites sont bien plus belles que les bites naturelles qui ont des défauts inhérents à leur nature… naturelle… comme le fait qu’elles sont souvent courbées… Beurk !

@Legitimo il y a 3 mois

En effet, elles ressemblent exactement à l’idée que je me fais d’une bite parfaite.

La médecine moderne fait vraiment des merveilles. Quelqu’un pourrait-il me montrer à quoi ressemblent une bite avec une peau plus foncée ?

@Mauricio il y a 3 mois

Voici la mienne (à gauche), j’en suis très content, presque aussi réaliste qu’une vraie (à droite).

Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds

@Billyboy il y a 3 mois

C’est peut-être bizarre de dire ça, mais ce sont toutes de très belles bites. J’espère que je pourrais en avoir une aussi belle un jour !

Bien que, en fin de compte, l’esthétique soit moins importante pour moi. Je suis déjà bien content qu’il existe un moyen qui me permette d’avoir une bite.

@crossy il y a 3 mois

Moi, je suis content. J’en suis à la deuxième étape de ma phalloplastie et mon chirurgien vient d’ajouter un gland au bout de ma bite ! Je pensais que c’était optionnel et pas forcément obligatoire. Quoi qu’il en soit, cela me va très bien.

Le top serait d’avoir un prépuce…

@carlos il y a 3 mois

Malheureusement avoir un prépuce n’est pas possible. Au mieux, on peut demander un tatouage médical qui permette d’imiter le prépuce, mais c’est tout.

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Le commentaire des managers et autres hommes d’affaires…

« Lou devrait atteindre les 1,01 k followers à la fin de la semaine. Elle publiera sa vidéo sur la phalloplastie dans deux semaines. »

Un vieil homme pointe du doigt un graphique dessiné à la va-vite sur le mur et dévoilant une progression continue dans le temps.

« Le partage TikTok commencera ici. Puis, on sera sur tous les réseaux. Les vues vont augmenter ».

Un homme au visage patibulaire et aux cheveux gras explique à son auditoire la clé du succès d’une opération marketing…

« La clé du succès réside dans le marketing. Simple, ordinaire et humble. Lou est modeste et talentueuse. Elle anime sa chaîne YouTube toute seule. Dans ses vidéos, elle explique ce qu’est la non binarité.

Elle n’a pas peur de se mettre en avant pour défendre ses idées.

Elle fera des vidéos pour répondre aux questions de sa communauté.

Le genre, c’est simple et jeune. »

L’un des protagonistes, toujours le même râleur, prend la parole :

« Les gamins sont trop intelligents, ils vont piger l’arnaque. Comme Lou publie ses vidéos sur un GAFAM, les gamins vont faire le lien avec nous. »

Le manager en charge de la présentation rassure son interlocuteur :

« L’action intégrera une organisation indépendante et revendicative déjà existante. Pourquoi pas le mouvement LGB qui deviendra LGBT ? Les gamins s’approprieront cette nouvelle idéologie qui appartiendra alors à leur génération.

– Je crois que vous vous emballez. Les gamins ne sont pas si bêtes.

– Écoutez, on va organiser des manifestations, monter des associations, s’appuyer sur des influenceurs… Voilà l’astuce ! Lou participera à des manifestations revendicatives. Par exemple, elle militera pour la PMA pour tous. Pour elle, c’est logique, tout le monde devrait avoir le droit d’avoir des enfants s’il le désire. C’est ça la liberté. Et ce n’est pas aux politiques de décider avec des lois de priver d’enfant des minorités comme les transgenres. Ça colle au marketing de Lou.

– Je ne crois pas qu’ils goberont ça…

– Ils gobent n’importe quoi avec un bon marketing ! »


Cette triste fable est une adaptation du court-métrage The Ringer de Jeff Lieberman…

En 1972, Jeff Lieberman a 25 ans. Il s’est alors principalement fait remarquer par ses publicités. C’est donc presque tout naturellement que Pepsi s’adresse à lui pour mettre en scène un court-métrage en direction des jeunes afin de les prévenir des dangers de la drogue : « Vous êtes jeunes, vous saurez comment parler à la jeunesse actuelle » lui disent les pontes de la marque de cola.

Sauf que Jeff Lieberman ne se reconnaît pas dans la jeunesse de l’époque.

En particulier, il est effondré par la facilité avec laquelle elle se laisse manipuler.

Jeff Lieberman imagine alors un scénario d’une grande ingéniosité.

Plutôt que de broder autour d’un slogan barbant du genre « Les gagnants ne consomment pas de drogues », Jeff Lieberman imagine un stratagème bien plus fin et astucieux pour éveiller les esprits embrumés des jeunes de son époque et de les prévenir des dangers de la consommation de drogue…

Ainsi, The Ringer raconte trois histoires en parallèle.

Dans la première, des trafiquants de drogue réfléchissent à la meilleure façon d’écouler leur marchandise délétère auprès de son public cible : la jeunesse… Ils dépêchent le plus cool d’entre eux pour traîner dans la rue en attendant que les gamins s’adressent à lui pour acheter ses produits. Son attitude décontractée est censée étouffer les soupçons. Une fois la confiance des jeunes de sa génération gagnée, leur vigilance endormie, les gamins s’approvisionneront innocemment auprès de lui.

La seconde histoire suit plusieurs industriels. Réunis autour d’une table, ils cherchent à vendre un produit grotesque en s’appuyant sur la popularité d’un groupe de rock populaire : c’est la troisième histoire.

L’objectif de Jeff Lieberman était de rendre évident aux yeux des jeunes la manipulation dont ils faisaient l’objet.

Consommer de la drogue sous prétexte que c’est cool est une hérésie. Cette drogue détruit ceux qui la consomme. En revanche, elle enrichit ceux qui la vendent.

Pour démontrer à quel point absorber un stupéfiant est aberrant, Jeff Lieberman imagine, pour la seconde histoire, un produit à vendre aussi grotesque qu’improbable.

Ce produit extravagant imaginé par Jeff Lieberman est… un anneau que l’on se mettrait dans le nez, d’où le titre du court-métrage : The Ringer.

L’ironie, c’est qu’un concept aussi incongru dans les années 70 est finalement devenu réalité quelques décennies plus tard.

Transgenre : ils gagnent, tu perds
Close up of mouth and nose.Nose nose ring with non smile.
Transgenre : ils gagnent, tu perds

Aussi visionnaire soit-il, Jeff Lieberman n’avait pas imaginé que le nouveau produit que l’on vendrait aux jeunes serait cette fois-ci de proposer de monstrueux substituts de pénis à des jeunes filles incapables de se rendre compte de l’immensité de l’arnaque puisqu’elles n’en ont jamais vu. Une opération, soit-disant de réassignation sexuelle, engendrant surtout des conséquences dramatiques sur le plan sexuel et sur la santé. De telles pratiques ne peuvent que révolter.


Finissons en musique avec un message qu’adressait Alice Cooper aux gamins de 1991 pour les avertir des dangers et des pièges de l’abus de drogues : “Ne soyez pas stupides, vous allez perdre. Eux, en revanche, y gagnent”. Une déclaration que l’on peut facilement adapter à la question transgenre… Il suffit de changer quelques mots puisque les psychotropes ne sont malheureusement pas les seuls pièges que les adultes ont fabriqué pour s’enrichir sur le dos des jeunes…

Jeff Lieberman’s “THE RINGER”

En couverture : Johnny Depp fait parler la femme qui est en lui dans Ed Wood

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Politiques megastars narcissiques

Lorsqu’un enfant est aimé, il évolue en s’attachant à découvrir qui il est, ce qu’il aime.

En revanche, quand un enfant ne se sent pas aimé, il s’efforce laborieusement de combler ce vide d’amour en cherchant à démontrer ses mérites et attirer l’attention, ce qu’il fait en s’efforçant d’assimiler, comprendre et s’adapter à ce qu’on lui demande, espérant ainsi mériter l’amour.

À l’âge adulte, on le voit obnubilé par le besoin d’être toujours plus en forme, plus beau, plus performant, développant dès lors des troubles narcissiques, c’est-à-dire qu’il finit par s’aimer ou s’admirer plus que la normale…

Lorsque ce trouble touche beaucoup de gens, on dit que c’est alors la société qui devient narcissique.

Trahison

La contrepartie qu’un narcissique peut éventuellement percevoir en se conformant aux attentes n’a cependant rien à voir avec l’amour.

Dans notre société, la soumission est récompensée par le droit à la consommation, prendre du bon temps, profiter.

Malheureusement, nous vivons une époque qui tend à limiter de plus en plus la consommation matérielle.

Dès lors, ceux qui avaient compensé le manque d’amour par la performance, l’adaptabilité et l’obéissance pour obtenir des biens matériels se retrouvent de nouveau confrontés à leur carence affective.

Or, être confronté à ses peurs et ses déceptions relationnelles rend fou.

Pour se préserver, l’individu part alors à la recherche d’une protection collective.

Tous ensembles !

Pour créer un collectif, le plus simple est encore de définir un danger facilement identifiable.

Partir ensemble en guerre contre ce danger, clamer haut et fort que l’on finira par gagner et que tout ira mieux après rassure.

Il suffit de faire ce que l’on fait le mieux : obéir. Tous se joignent alors aux dernières directives et mesures.

Cette nouvelle soumission génère l’illusion rassurante d’une solution à portée de main : Même si elles sont délirantes, je suis les mesures, je me fais vacciner, et tout ira bien.

En guerre contre un virus

Ainsi, lorsqu’un homme politique déclare la guerre à un virus, il tente de se convaincre qu’en faisant disparaître un virus, il pourra en même temps résoudre ses troubles psychologiques.

Cela démontre aussi que les élites ont peur.

Et elles ont probablement plus peur que les autres.

Ce n’est pas vraiment surprenant car, en fin de compte, les plus narcissiques d’entre nous sont les hommes politiques…

En effet : portez au paroxysme le besoin d’être aimé et vous finissez précisément politicien !

Véritable trouble de la personnalité, le narcissisme se caractérise effectivement par une grandiloquence, une quête d’adulation et un manque d’attention envers les autres…

Autrement dit, pour arriver au pouvoir, il est indispensable d’être victime d’altérations narcissiques…

Un pouvoir narcissique

Un homme politique doit indubitablement s’aimer.

Ses avis sont tranchés car il lui est impossible d’admettre qu’il ait pu se tromper.

Se tromper signifierait de fait sa faillibilité, son imperfection.

Or, il doit toujours avoir raison pour se convaincre qu’il est parfait…

Et s’il a des doutes, soyez certains qu’il ne les montrera pas.

Un narcissique découvrant son aliénation, son erreur d’avoir poursuivi toute sa vie de mauvais buts devrait remettre en question toute son existence.

D’autant plus qu’au bout d’un moment les politiques finissent eux-mêmes par croire à leur supériorité…

Il y a donc très peu de chance que les élites puissent accepter d’admettre qu’elles ont fait des erreurs. Et avant de les admettre, elles utiliseront la police et ensuite l’armée pour s’éviter cette peine.

Nous sommes dans une impasse

C’est pourquoi les élites préfèrent faire appel au clivage de la société, un processus de défense mental primitif : bien ou mal, juste ou faux.

Dans ce contexte, il ne peut pas y avoir deux réponses à un problème.

La division de la société commence toujours en cherchant à démontrer que sa version est la bonne tout en projetant la culpabilité dans l’autre camp, les boucs émissaires qui sont systématiquement diffamés (négationnistes, idiots, nazis, antisémites, transphobes, covidiots, complotistes…)

Exemple…

Nous sommes en crise à cause du réchauffement climatique.

Les responsables sont les boomers, les climato-sceptiques, ainsi que ceux qui refusent de faire pipi sous la douche…

En aucun cas, les élites ne reconnaîtront leurs propres erreurs, car cela signifierait un aveu de faiblesse.

C’est une question de vie ou de mort pour un narcissique.

Espérer débattre ou discuter avec un fou est purement et simplement impossible.


Source : “Wir befinden uns in einer Kollektiv-Psychose” – Dr. Hans-Joachim Maaz im Gespräch

Né en ex-RDA, Hans-Joachim Maaz a étudié la médecine à l’université de Halle. il est devenu spécialiste en neurologie et en psychiatrie en 1974. Il a ensuite dirigé un service de neurologie et de psychiatrie à Beeskow, où il a obtenu le titre de spécialiste en psychothérapie en 1980. De 1980 à sa retraite en 2008, il a été médecin-chef de la clinique psychothérapeutique et psychosomatique de l’Evangelisches Diakoniewerk Halle. Sous l’égide de l’Église, il a pu travailler de manière relativement indépendante du régime de la RDA. Pendant la pandémie de COVID-19 en Allemagne à partir de 2020, il a adopté dans ses publications, interviews et conférences une position critique vis-à-vis des mesures prises, s’est solidarisé avec les manifestants et a également participé lui-même à des manifestations de protestation.

Photo d’illustration : 10 Cloverfiled Lane (2010) de Dan Trachtenberg : John Goodman maintient Mary Elizabeth Winstead enfermée dans un bunker. Il convainc la jeune femme que c’est pour son bien. Selon lui, à l’extérieur, des extraterrestres ont attaqué la race humaine.

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Mauvais racisme, bon racisme par Tarek Schwartz

Hier, le non-vacciné était le Diable. Aujourd’hui c’est le russe, illustration de la double morale allemande.

Traduction et adaptation en français d’un texte allemand écrit Tarek Schwartz

En 2020, l’ancien gouvernement fédéral décide qu’il est temps de durcir la lutte contre le racisme et l’extrémisme de droite.

On estime que la résolution nécessite un investissement d’un milliard d’euros pour être menée à bien.

Selon la ministre de la Défense Christine Lambrecht (SPD), cet argent doit permettre d’ici 2021 et 2024 d’enrayer ce qu’elle considère être le plus grand danger menaçant la démocratie.

Concrètement, l’urgence est de lutter contre la montée de l’islamophobie tout en s’efforçant de protéger les victimes.

Dès la dépense approuvée, le cabinet du gouvernement fédéral dresse une liste de 89 mesures que l’État est censé mettre en œuvre à l’aide de ces fonds.

L’ensemble des mesures énumère quatre objectifs principaux.

Ces jours-ci, le quatrième enjeu résonne particulièrement étonnante :

« Reconnaître et valoriser une société diversifiée et équitable, et renforcer l’égalité des chances pour les personnes issues de l’immigration. »

Avant 2020, la première question que je me serais posée, aurait été : Qu’est-ce qu’une société permettant l’égalité des chances ?

Aujourd’hui, la question qui me brûle les lèvres est plutôt : Qu’est-ce qui fait penser au gouvernement que la reconnaissance et l’estime puisse être imposée par le haut ?

Un milliard d’euros sur une période de quatre années, c’est 250 millions d’euros par an.

Nos politiciens croient-ils vraiment que le succès d’une mesure est lié à la taille du paquet financier ?

Si c’était le cas et si l’argent était vraiment un facteur décisif, à ce jour, l’Allemagne devrait avoir vaincu le problème du racisme.

Application russe

Le traitement actuellement appliqué à tout ce qui est connoté russe démontre que ce n’est pas le cas.

Et il est vraiment étonnant de découvrir à quelle vitesse il est possible de changer d’ennemi.

Hier encore, le non-vacciné était l’incarnation même de Belzébuth. Luther, lui-même, lui aurait jeté un deuxième encrier (1).

Aujourd’hui, c’est tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Russe qui est abhorré.

Les réactions à l’attaque de Poutine contre l’Ukraine sont en partie si absurdes que l’on peut se demander si elles sont franchement sérieuses…

Par exemple…

• Les représentants de la grande distribution allemande que sont Penny, Netto, Aldi et Rewe veulent retirer de leurs rayons tous les produits fabriqués en Russie (y compris la Vodka).

• Le musée germano-russe de Berlin Karlshorst a supprimé l’inscription « germano-russe » de sa devanture. En outre, les exploitants ont remplacé le drapeau russe qui flottait devant l’entrée par le drapeau ukrainien.

• Un boulanger a décidé de rebaptiser son « gâteau russe à la crème pralinée » en « gâteau à la crème pralinée ».

L’ensemble de ces ripostes sont motivées par la même volonté de prendre part et de prendre position.

Toutefois, il ne s’agit en aucun cas d’un engagement pacifiste sérieux. Il est plutôt question ici de se donner bonne conscience en se contentant d’un geste symbolique.

Ceux qui en doutent pensent-ils vraiment que Vladimir Poutine est en train de verser des larmes pleure assis dans son fauteuil parce que les chaînes de magasins allemands ne vendent plus de vodka ?

Par ailleurs, quel peut bien être le niveau de reconnaissance des Ukrainiens épuisés par plusieurs mois de conflits à l’idée de ne pas avoir à manger de gâteau russe ?

Et puis, pourquoi le musée russo-allemand ne ferme-t-il pas complètement ses portes ? En effet, un changement de drapeau national sur le parvis ne rend pas pour autant moins russe le contenu qui se trouve entre les quatre murs du musée.

Si les choses en restaient là, on pourrait tourner tout cela en dérision et gagner le grand prix de la comédie allemande.

Malheureusement, l’ostracisme envers les Russes prend aujourd’hui des traits aussi dramatiques que celui subi précédemment par les personnes non vaccinées…

• Un restaurant dans le Bade-Wurtemberg refuse de servir à manger aux personnes ayant un passeport russe. Le journal local BNN rapporte qu’ils sont indésirables.

• Par solidarité avec l’Ukraine, l’université Bauhaus de Weimar suspend toute coopération avec la Russie.

• L’université d’Erfurt demande à ses étudiants russes ne pas se rendre en Allemagne.

• L’université Friedrich-Schiller d’Iéna ordonne la suspension de 21 projets d’études germano-russes et annule même les voyages qui étaient programmés dans le domaine de la recherche.

• Le service allemand d’échanges universitaires (DAAD) a également cessé de soutenir financièrement les projets russes.

• L’Opéra d’État de Bavière a licencié la chanteuse de classe mondiale Anna Netrebko parce qu’elle ne s’était pas suffisamment distancée de Poutine.

• L’ambassade de Russie a dressé une liste de douze incidents racistes entrepris pris contre la Russie ou les Russes au cours des dernières semaines.

Je ne peux pas juger de la véracité de ces informations, mais je les considère comme réalistes, eu égard aux événements actuels :

• À Wuppertal, Natalia a été traitée de fasciste de Poutine par ses voisins, qui lui ont recommandé de quitter l’Allemagne.

• À Münich, Le professeur Ortrud Steinlein, directrice de l’hôpital universitaire Ludwig Maximilian, a publié une déclaration dans laquelle elle refusait de traiter ses patients russes.

• Des lettres de haine sont adressées aux Russes, leur demandant de faire leurs valises et de partir pour Moscou. Les Allemands écrivent que les Russes ne deviendront jamais allemands. L’intégration des Russes serait impossible et leur place dans l’archipel du Goulag.

• Hambourg : Anna, directrice d’une école russophone, a été bousculée par un passant agressif et est tombée sur la chaussée.

• Evgenia rapporte qu’un groupe de chauffeurs de camions ukrainiens appelle sur Facebook à rendre visite aux Russes vivant en Allemagne en diffusant leurs données de localisation.

• Munich : Maria est musicienne, durant un concert quelqu’un lui demande si elle n’a pas peur d’être arrêtée en raison de ses origines russes.

• Irina vit en Allemagne avec ses quatre enfants, elle a été traitée de fasciste parce qu’elle est russe.

• Ina et les membres de sa famille sont traités de “sales Russes” par leurs voisins allemands.

• Victoria raconte que sa fille a pleuré en raison de propos russophobes promulgués en cours à l’encontre des citoyens russes et en raison du conflit avec l’Ukraine. Après les cours, les autres élèves ont harcelé la jeune fille sur Messenger en exigeant qu’elle déclare dans quel camp elle se trouve.

• Selena a fait savoir que son fils de neuf ans était harcelé par ses camarades parce qu’il parlait russe et était donc un ennemi.

• Bad Nauheim : Svetlana fait savoir que son fils a dû répondre correctement à des questions sur la guerre en Ukraine pour obtenir une bonne note sur son bulletin scolaire.

• Des véhicules portant des plaques russes sont victimes de vandalisme.

Maintenant, vous connaissez le bénéfice des 500 millions d’euros déjà investis contre le racisme… Vous savez aussi que l’argent n’est pas un facteur décisif. La reconnaissance et le respect ne se décrètent pas et ne s’achètent pas.

En revanche, vous savez que l’on peut aisément instrumentaliser à des fins politiques considération et respect, en attribuant ces dispositions à certains groupes politiques plutôt qu’à d’autres.

Soudainement, ce ne sont plus les droits fondamentaux et les droits universels qui déterminent qui mérite reconnaissance et estime, mais des politiques identitaires comme l’appartenance à un groupe, l’origine ou la position politique.

C’est ainsi que la décision de refuser un traitement médical devient un acte irresponsable. Une mauvaise origine devient quant à elle un problème car vous avez été délibérément mis dans le même panier qu’une personne avec laquelle vous ne vous êtes pas suffisamment distancié.

Le niveau baisse

Vous me traiterez probablement de naïf, mais je pensais sincèrement qu’en Allemagne, certains points étaient établis, comme le fait que la décision erronée d’un chef d’État ne soit pas imputée à tout un peuple.

Imaginez un instant ce qui se passerait si l’on traitait les Allemands d’origine turque de cette manière parce que Erdogan avait encore fait une ânerie.

Je pensais que la plupart des gens réfléchissaient sérieusement aux conséquences de leurs actes avant d’essayer, par excès de confiance, de s’immiscer dans la politique mondiale.

Je pensais que le temps où nous réduisions les autres à une caractéristique qui ne nous plaisait pas étaient dépassés.

Je pensais que les Allemands avaient compris que le chantage déclenchait soit la résistance, soit la suppression de la liberté et de la diversité.

Mais apparemment, rien de tout cela ne va de soi.

Au contraire, la réinterprétation orwellienne du langage se poursuit, exactement de la même manière que lors de la crise du coronavirus.

L’exclusion, c’est la solidarité.

L’insulte est la justice.

La contraction du langage est preuve de moralité.

Et les ruines de la pensée critique sont métamorphosées en diversité.

Question idiote

Bien que rien ne me soit plus déplaisant que la pensée assistée, j’ai l’impression que beaucoup de gens en ont besoin. En effet, car celui qui pense avoir le droit de diaboliser l’ensemble des Russes ou la Russie parce que Poutine vient de déclencher une guerre, ne peut pas penser clairement.

Pardonnez-moi donc si je me sens obligé de poser quelques questions :

• La nationalité d’une personne permet-elle de tirer des conclusions sur son opinion vis-à-vis de la politique actuelle de son pays d’origine ?

• Une position critique sur des sujets politiques sensibles suffit-elle à condamner une personne ?

• La posture est-elle plus importante que la recherche de la vérité ?

• Quelle est l’efficacité d’une politique d’ouverture si elle utilise des méthodes de sociétés renfermées ?

• Une personne doit-elle répondre à certains critères avant de pouvoir bénéficier du même traitement que les autres ?

• Et enfin : Comment s’appelle le chien d’Obélix ?

C’est une blague bien sûr… Jamais je ne vous poserai ce genre de question. Car vous ne devriez pas lire de BD française. En effet, Macron est un Young Global Leader qui s’amuse à faire de la rhétorique guerrière et qui veut emmerder les non-vaccinés.

Vous ne devriez donc plus jamais toucher à des albums d’Astérix, car cela fait de vous un complice de Macron.

Si vous le faites malgré tout, vous devriez vous distancer au plus vite de Macron, sinon vous pourriez perdre votre travail.

Pensez-y.

En attendant, je vais me regarder une vieille VHS du Père Frimas, pleurer sur le premier concerto pour violon de Tchakoïvski, admirer les meilleurs tableaux d’Ivan Chichkine, croquer dans du pain russe et, pour m’endormir, lire Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski.

Tarek Schwarz

(1) Martin Luther, né en 1483 est un frère augustin, initiateur du protestantisme et réformateur de l’Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante et qui changèrent le cours de la civilisation occidentale. Dès son enfance, Luther se disait harcelé par des diables, des mauvais esprits et des démons. Il leur attribuait ses dépressions et ses sautes d’humeur ; il se défendait contre les attaques permanentes par la prière, le “chant joyeux” ou, de manière plus rigoureuse, par le jet d’un encrier.

Source : https://kaisertv.de/2022/03/15/guter-rassismus-schlechter-rassismus-tarek-schwarz/

Image tirée du film Le Père Frimas d’Alexandre Row (1964)

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La responsabilité morale des vaccinés

Adaptation en français d’un entretien accordé par Gunnar Kaiser, auteur du roman Dans la peau disponible en France, au sujet de son livre Der Kult, considéré en Allemagne comme une lecture incontournable pour tous ceux qui subissent avec effroi la fin de la liberté d’expression et l’allégresse de ceux qui accueillent avec bonheur le contrôle absolu de l’État.

Quand le monde change, s’activent des mécanismes de protection. L’humain ne supporte ni l’ambiguïté ni l’insécurité.

Deux comportements s’imposent…

Les uns tentent de gagner de l’assurance en essayant de comprendre ce qui se passe. Ils font des recherches, s’informent, lisent, échangent avec leurs semblables.

Les autres se laissent réconforter par d’autres et leur font confiance pour leur indiquer la conduite à tenir et ce qui doit être pensé.

L’attitude de cette seconde catégorie de personnes ne poserait pas de problème si leur décision restait strictement personnelle sans conséquence sur l’intérêt général.

Or, cette catégorie fait pression sur l’autre en ne lui proposant aucune alternative. Aucun ghetto ne peut accueillir les réfractaires et aucune sortie de secours ne se présente à eux.

C’est une attitude autoritaire promouvant l’homogénéité de la pensée, un comble dans une démocratie reposant sur l’idée que chacun puisse vivre paisiblement quelles que soient ses opinions.

Ces personnes agissant en despotes n’ont pas seulement dévoyé la notion de démocratie ; elles imposent également une nouvelle définition de la liberté.

Selon elles, la liberté, aujourd’hui, c’est d’aller au restaurant ou au cinéma.

En réalité, il s’agit plutôt de distractions pour lesquelles l’industrie du loisir a d’ailleurs aisément trouvé des ersatz comme la livraison de repas à domicile ou la vidéo à la demande.

La liberté, c’est autre chose. En premier lieu, c’est avoir la possibilité de dire oui ou non.

Pourquoi l’homme accepte-t-il toujours de se faire confisquer sa liberté ?

Chacun de nous a un devoir de résistance. Capituler devant des décisions autoritaires simplement pour aller au cinéma ou sur des terrasses de café, ce n’est pas sérieux.

Dès lors, se faire vacciner est un acte immoral. Certes, on ne fait de mal à personne, mais on accepte de se faire rouler dans la farine, de se laisser mener par le bout du nez et surtout, on ne se dresse pas contre ce nouveau totalitarisme, pire on se plie à ses exigences, le conforte, l’encourage.

On peut comprendre les personnes à risque qui avaient peur d’attraper le virus ou les mères isolées qui étaient obligées de se vacciner pour ne pas perdre leur travail. Mais les autres, qui se sont abîmés là-dedans ont, par leur obéissance, aggravé la situation et compliqué la tâche de ceux qui bataillent pour vivre dans un pays libre et démocratique.

Certes, certains d’entre eux commencent à se poser des questions, mais c’est trop tard.

Les dommages collatéraux résultant de leur soumission sont déjà présents comme l’atteste la multiplication par trois du suicide des jeunes.

Même à long terme, il y a peu de chances que ce réveil tardif de quelques-uns n’apporte quoi que ce soit de bénéfique. En effet, le narratif selon lequel il faut faire un trait sur sa liberté n’est pas nouveau (danger de la criminalité, du terrorisme…).

Quant aux scandales et ex-théories du complot qui sont devenus réalités, ils ne provoqueront qu’une indignation mesurée.

Par exemple, l’augmentation du suicide des jeunes est connue depuis un bon moment maintenant et n’a pourtant jamais ennuyé les personnes qui se présentent pourtant comme solidaires et empathiques.

De toute façon, dormez tranquille, c’est la pandémie qui est responsable et pas les mesures sanitaires cautionnées par la population.

Il y a certes une défiance vis-à-vis de ceux d’en haut, mais on n’en tire aucun enseignement.

En effet, personne ne s’élève dans l’opinion publique pour proposer une nouvelle organisation des médias ou mettre en avant de nouvelles valeurs.

Ce n’est pas un complot, c’est un culte

Un tel déni n’est pas une réaction intellectuelle honnête et elle n’est rendue possible que par l’identification à un groupe, habilement proposée par le culte…

Dans toute secte ou religion, il est nécessaire de démontrer son allégeance par des signes extérieurs.

Par exemple, porter un masque permet de s’identifier à un groupe : je porte un masque, car je fais partie des gens qui ont tout compris.

C’est ce qui explique pourquoi les gens portent des masques dans la forêt ou seuls dans leur voiture… Ce n’est pas parce qu’ils ont peur.

On peut ainsi continuer cette analogie : le gel hydroalcoolique pour l’eau bénite, la vaccination pour le baptême…

Et comme dans toute secte, les avis divergeant sont réfutés, voire carrément supprimés. Tout ce qui pourrait remettre en question cette identité doit être annihilé. Pour préserver la pensée dominante, il est aussi possible de refouler ou tourner en ridicule les avis contraires ; les autres ne sont que des contestataires, perturbateurs et autres séditieux.

En clamant haut et fort leur confiance envers la science, les hommes politiques, les médias, le progrès, ces personnes se sont forgé une identité à laquelle elles se sont profondément identifiées. Et il n’est pas facile de renier son adhésion au groupe et de la rejeter du jour au lendemain. Comme dans une secte.

Seule différence : ce culte n’a aucune spiritualité.

Source : “Es ist ein Kult!” – Im RUBIKON-Gespräch mit Jens Lehrich – entretien avec Gunnar Kaiser au sujet de son livre Der Kult : https://www.youtube.com/watch?v=NiP2bLH1g1M

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Bête comme un mouton… ou comme un homme

La dernière période glaciaire s’est terminée il y a environ 20 000 ans. Par la suite, le climat s’est réchauffé rapidement jusqu’à environ 6 000 ans avant notre ère, date à partir de laquelle la température moyenne n’a augmenté que très lentement jusqu’à l’accélération récente… probablement induite par l’homme et les gigantesques quantités de gaz à effet de serre qu’il émet depuis deux siècles à cause de la civilisation industrielle.

Quoi qu’il en soit, peu à peu, en devenant plus clémentes, les températures rendent l’agriculture possible… et nécessaire puisque la densité humaine augmente également.

C’est l’occasion ou jamais pour l’homme de laisser la barbarie pour toujours derrière lui, et d’entrer dans l’Histoire… Certains peuples récalcitrants comme les aborigènes d’Australie ou les Indiens d’Amérique du Nord seront embarqués de force dans le train du progrès par la bienveillante colonisation.

En attendant, la culture des céréales, comme le blé ou le riz, démontre à nos aïeux la valeur d’un domicile fixe puisque les agriculteurs doivent rester près de leurs champs pour surveiller leur culture… Cette sédentarisation très naturelle donnera lieu à l’avènement de la propriété, l’élaboration de systèmes politiques et du sentiment d’identité nationale.

Dans le même temps, les humains apprennent également à ne plus simplement dévorer les animaux, mais également à en exploiter les produits et les bienfaits. C’est le début de la domestication… Sous la surveillance de l’homme, le chien, le porc, le bœuf, l’âne ou le cheval subissent des modifications afin de constituer une espèce, ou une race, différente de la forme sauvage primitive dont ils sont issus.

Les animaux de compagnie et domestiques à la maison

Chacun s’est révélé être un compagnon idéal, l’un pour la chasse, l’autre pour sa viande ou le lait, les autres pour leur force de travail ou le transport de marchandises. Même leurs déchets sont exploitables puisqu’on peut les utiliser comme engrais.

Capturés jeunes, les animaux sauvages sont ainsi confiés aux femmes qui doivent les allaiter. Quant aux enfants, ils jouent avec eux dans la basse-cour pour qu’ils se familiarisent avec l’être humain.

Ce contact récurrent a permis aux animaux de s’imprégner de l’homme et de s’identifier à ce nouveau compagnon qui s’est substitué à leur mère… Nous croyons qu’ils nous renvoient de l’amour, de la reconnaissance, de l’affection… en réalité, c’est juste un mécanisme naturel de survie car nous les avons pervertis et leur avons fait subir un tel conditionnement physique qu’ils seraient désormais incapables de survivre de manière autonome sous les étoiles.

C’est ainsi que des générations de fermiers ont manipulé des races entières d’animaux jadis libres, fiers, sauvages et farouches pour les transformer en bêtes dociles, infantilisées, gauches, maladroites, craintives et idiotes, tout juste bonnes à servir l’homme…

Au final, la sédentarisation, la transformation agricole des paysages, la domestication des animaux et des plantes ont simplement abouti à séparer l’homme des organismes sauvages avec lesquels sa sensibilité et son esprit s’étaient originellement constitués.

Au fil du temps, l’homme s’est lui-même accommodé de l’entourage d’une « basse-cour » d’êtres amoindris, sélectionnés pour leur placidité, leur docilité et leur aptitude à prospérer en captivité.

Parfois, je me dis que la même domestication a peut-être été appliquée aux femmes… En effet, que sont devenues les femmes indépendantes, libres d’esprit, qui pactisaient autrefois avec le Diable ?

Cette thèse est très tentante, mais je préférerais croire qu’elle est fausse… car, si tel est le cas, la stupidité des êtres domestiqués ne peut finalement être que le reflet de la propre bêtise de l’homme, son avarice, son égoïsme et sa soif de pouvoir.

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Je fais partie du groupe témoin

En Allemagne, des citoyens non vaccinés qui en avaient assez d’être compartimentés dans la catégories des asociaux individualistes et non solidaires, se sont regroupés afin de participer, eux aussi et à leur manière, à cette grande expérience qui est en train de se dérouler dans le monde entier.

Les personnes à l’origine de cette opération font partie du groupe de réflexion Santé de dieBasis. Fondé en juillet 2020 par des citoyens, ce parti politique prône la démocratie directe et aurait pu être né de l’imagination de Gilets Jaunes.

Ainsi, biologistes, scientifiques et autres statisticiens ont mis en place un projet ambitieux : Réaliser une étude scientifique et sérieuse afin de comparer sur une période longue l’évolution de la santé des personnes vaccinées et non vaccinées.

Dès lors, si une maladie saugrenue devait apparaître d’ici 10 ans, il sera possible de mettre en évidence, ou pas, ses liens avec la vaccination.

Comment ça se passe ?

Concrètement, une fois enregistré, le courageux volontaire reçoit un courriel tous les 15 jours dans lequel il saisit les données de santé qui ont changé depuis la dernière fois.

Les données collectées sont des informations classiques : genre, âge, antécédents, habitudes de soins, etc.

Bien sûr, une attention toute particulière a été apportée à l’anonymat des données. Ainsi, les antécédents d’une personne inscrite dans le programme ne peuvent pas fuiter. Seuls les scientifiques qui souhaitent faire des recherches ont accès aux données, qui restent anonymes.

Afin de garantir l’irréfutabilité des résultats, les responsables estiment que la participation de plusieurs milliers de candidats est nécessaire, voire des dizaines.

Même si ce sont des personnes non vaccinées qui sont à l’origine du projet, des vaccinés se sont également inscrits. Pour l’heure, il s’agit principalement de personnes qui regrettent le vaccin.

Accessoirement, faire partie d’un groupe témoin permet aux personnes non vaccinées d’être moins isolées et d’être actrice puisque les résultats serviront à l’ensemble de la société.

A ce jour, plus de 5 000 personnes participent au programme.

Afin de s’assurer que les personnes inscrites existent réellement et éviter les Donald Duck ou autres Mickey Mouse, il est nécessaire d’être coopté par un « multiplicateur » pour s’inscrire au programme.

Les multiplicateurs sont principalement des thérapeutes dont la liste est disponible sur le site du projet dans sa version allemande.

Pour les étrangers, une version en anglais du site existe. Les inscriptions ne sont pas encore possibles car les organisateurs sont en cours de recrutement de multiplicateurs.

Adresse du site dans sa version allemande : https://diekontrollgruppe.de/
Adresse du site en anglais : https://diekontrollgruppe.de/en/welcome/

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Mein Führer, I can walk !

Le film Docteur Folamour, réalisé en 1964 par Stanley Kubrick, s’ouvre sur l’accouplement d’un avion ravitailleur de carburant et d’un bombardier en plein vol pour se terminer sur un orgasme nucléaire mondial.

Auparavant, nous avons assisté à des débats affligeants entre les tenants des différentes options politiques et militaires. Les uns émettent l’hypothèse de profiter de cette attaque imprévue pour en finir une bonne fois pour toutes avec l’URSS, d’autres suggèrent d’assurer la continuité de l’espèce humaine en partant vivre sous terre afin de préparer la repopulation avec un ratio de 1 homme pour 10 femmes. Tout cela parce qu’en pleine Guerre froide, un Général, frappé de folie paranoïaque, et alors qu’aucune menace ne le justifiait, a décidé, seul, d’envoyer ses quarante-deux bombardiers B-52 munis de bombes atomiques frapper l’URSS…

Selon le professeur d’histoire économique Carlo Cipolla qui a enseigné dans les universités de Pavie et de Berkeley, « Les imbéciles sont plus redoutables que la mafia, le complexe militaro-industriel ou l’Internationale communiste. C’est un groupe inorganisé, sans chef ni norme, mais malgré cela, ils agissent en parfaite harmonie, guidés par une main invisible (…) Avec le sourire aux lèvres, comme s’il faisait la chose la plus naturelle du monde, le stupide surgira sur un coup de tête pour gâcher vos projets, détruire votre paix, vous compliquer la vie et le travail, vous faire perdre de l’argent, du temps, de la bonne humeur, de la productivité, et tout cela sans méchanceté, sans remords et sans raison. Juste stupidement ».

Selon Cipolla, la bêtise est une caractéristique, tout comme la couleur des yeux ou des cheveux en est également une. Cela signifie qu’elle se retrouve uniformément dans tous les cercles de la société, peu importe le niveau d’éducation.

Ainsi : « Que vous pratiquiez les cercles élégants ou que vous vous réfugiiez parmi les coupeurs de tête polynésiens, que vous vous enfermiez dans un monastère ou que vous décidiez de passer le reste de votre vie en compagnie de belles femmes, il n’en demeure pas moins que vous devez toujours affronter le même pourcentage de personnes stupides. »

La stupidité n’est donc pas une question de quotient intellectuel. Le film de Stanley Kubrick l’illustre bien : la stupidité provient d’un manque d’intelligence rationnelle.

Pour illustrer sa théorie, Carlo Cipolla a établi un graphique permettant de catégoriser quatre types de décisions face à une situation donnée :

DécisionDéfinitionExemple
IntelligenteApporte du bénéfice à tout le monde.Situation de gagnant-gagnant.
ÉgoïsteIntéressant pour moi, mais désavantageux pour les autresJe vole un porte-monnaie à une mamie : je m’enrichis mais appauvris ma victime.
SolidaireIntéressant pour les autres mais pas pour moi, à première vueJe fais un don à une œuvre caritative. Je m’appauvris, mais je le fais volontairement car c’est juste à mes yeux.
StupidePersonne n’est gagnantJe vole le porte-monnaie de la mamie et je brûle l’argent.

On reconnaît une attitude stupide à ce qu’elle n’apporte rien à personne. Elle n’a aucune efficacité, elle n’est pas rationnelle.

Transposons les attitudes des pro-vaccins Covid et des antivaccin Covid dans ce diagramme.

Appliquons cette théorie à la situation pandémique…

Une grippe se répand à travers le monde. Il n’est plus possible d’aller sur les terrasses de café, au cinéma, dans les stades de football. Une solution fait son apparition : la vaccination. Une fois que la population sera vaccinée, les consuméristes pourront revenir au monde d’avant. Ainsi, les personnes les plus pauvres, qui ne vont jamais au cinéma ou au restaurant doivent subir une vaccination aux effets secondaires inconnus. Je te rends malade pour aller au restaurant… Dans quelle catégorie se situe cette décision ?

Mais ce n’est pas tout, on se rend compte qu’une grippe, certes, plus virulente que la moyenne, a généré des dettes abyssales, une société divisée, mis en place une société de contrôle, rendu malade les gens psychologiquement avec le confinement et les mesures, physiquement avec le vaccin…

Le premier contexte, a minima, est bénéfique pour une catégorie de personnes, ce n’est même pas le cas de la dernière situation ; elle n’est intéressante pour personne, c’est une position tout simplement stupide.

Pour Carlo Cipolla, la personne stupide est la personne la plus dangereuse qui existe car elle ne sait pas qu’elle est stupide (contrairement aux autres catégories qui ont parfaitement conscience qu’elles sont intelligentes, solidaires ou égoïstes). Cela contribue à donner plus de force, d’incidence et d’efficacité à l’action dévastatrice du stupide… La personne stupide n’est pas inhibée par la conscience de soi.

Carlo Cipolla nous avertit également que les personnes stupides isolées ne causent généralement que des dommages limités. En revanche, d’autres peuvent causer de terribles dommages, non seulement à un ou deux individus, mais à des communautés ou à des sociétés entières. Ainsi, la capacité de blesser d’une personne stupide dépend de la position de pouvoir ou d’autorité qu’elle occupe dans la société.

Pour se protéger des personnes stupides, le mieux encore est de les démasquer. Pour cela il convient d’identifier les trois fondements de la bêtise humaine :

L’ignorance ou l’excès de confiance est visible chez les personnes qui prennent des risques de toute nature, bien qu’elles n’aient pas les compétences ou les connaissances nécessaires pour y faire face.

L’absence de contrôle est caractéristique aux personnes impulsives qui manquent de maîtrise d’elles-mêmes et agissent en se laissant emporter par la première poussée, sans garde-fou.

La distraction se manifeste chez ceux qui n’arrivent pas à réaliser quelque chose parce qu’ils ne font pas assez attention ou n’allouent pas suffisamment de ressources. Ainsi, ils se démènent inutilement.

Ces derniers mois ont eu le mérite de mettre à nu les scélérats et les ramollis du ciboulot)…

Et maintenant, on fait quoi ?

***

Sources :

Carlo Cipolla : The 5 Basic Laws Of Human Stupidity

Analyse du film Docteur Folamour : https://explicationdefilm.com/2016/02/15/docteur-folamour/

Prof. Dr. Christian Rieck : Die sind doch alle dumm! Wirklich? : https://www.youtube.com/watch?v=q8bUQ86iMGc&ab_channel=Prof.Dr.ChristianRieck

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Qu’est-ce qui cloche chez moi ?

Je ne te connais pas, et tu ne me connais pas. De toute façon, cela n’a pas d’importance.

Mais ce qui est certain, c’est que tu as cliqué sur le lien qui mène à cet article parce que tu t’es reconnu dans la question que pose son titre.

Tu ressens une hésitation, une perplexité, voire une défiance et tu ne peux t’empêcher de te demander : Mais qu’est-ce qui cloche chez moi ?

Cette histoire de masques qu’il faut porter à l’école et au travail tout en se tenant éloignés les uns des autres alors qu’en même temps, chaque week-end, les stades sont remplis de gens qui hurlent en dansant sans masque… Tu n’arrives pas à comprendre… Tu te demandes où est la logique ?

Peut-être as-tu le sentiment qu’on se moque de nous… Tu te dis que les autres doivent bien s’en rendre compte aussi… Pourtant, personne ne dit rien.

Il est possible que tu entendes au fond de toi une petite voix qui te dit : « Ne prends pas part à tout ça. »

Le problème, c’est que ce genre d’attitude risque fort de te causer des problèmes à l’avenir parce que les autres, eux, coopèrent.

En règle général, c’est à ce moment-là que les proches font leur apparition. Ils disent : « Arrête de tergiverser, ce n’est qu’une petite piqûre, tout le monde le fait. »

Les gens qui te conseillent ne sont pas méchants ou malveillants. Ce sont tes amis, tes profs, tes collègues, les membres de ta famille. Certains s’y connaissent même plus que toi. Ces personnes souhaitent simplement que tout rentre dans l’ordre et revienne à la normale, que tout le monde soit libre et en bonne santé.

À ce moment-là, la culpabilité t’assaille sans doute aussi… Parce que tu te poses ces questions et que tu as ces doutes, tu te dresses contre tes parents qui te trouvent inflexible, intransigeant, austère. Tu as peur de devenir un marginal parmi tes amis, tes professeurs et tes collègues qui te trouvent déjà bizarre, puisque eux ne font pas toute une histoire d’une simple aiguille plantée dans le gras du bras.

Finalement, est-ce que tu ne ferais pas mieux de te vacciner ? Quelle importance en fin de compte ? Et tu pourras de nouveau faire du sport, aller aux concerts, rencontrer tes amis au bistro… Quelles seraient les conséquences ?

À ce moment-là, peut-être que tu entends à nouveau cette petite voix qui te dit : certes, mais, en fin de compte, c’est quand même une sorte de chantage…

Et puis, si je ne vois pas l’intérêt de faire quelque chose mais que je le fais quand même, simplement parce que je veux être admis dans un groupe, est-ce que ce n’est pas trahir ce qui me semble important, ce en quoi je crois, moi-même ?

Peut-être que tu te dis alors : « Merde, pourquoi suis-je le seul à raisonner ainsi ? Pourquoi ne puis-je tout simplement pas faire abstraction de ce sentiment que je ressens au fond de moi et être tout simplement heureux comme tous les autres, comme si de rien n’était ? Pourquoi je n’y arrive pas ? »

« Qu’est-ce qui cloche chez moi ? »

Les questions sans réponse sont nombreuses, mais pour celle-ci, il y a en a une :

Rien. Rien ne cloche chez toi.

Tu vas bien. Tu es bien comme tu es. Et ce n’est pas un problème de poser des questions.

Tes doutes, tes inquiétudes, tes sentiments sont estimables parce qu’ils se nourrissent de ta pensée et de tes réflexions propres, elles-mêmes issues de tes expériences.

La plupart des gens n’ont pas cette voix intérieure. Peut-être qu’ils ne se sont jamais rendu compte de son existence, peut-être qu’ils n’en ont pas besoin, peut-être qu’ils en ont peur.

Pour eux, c’est plus simple : pas de sentiments individuels, pas de conscience personnelle. Étouffer tout ça et se ranger derrière l’avis d’autres, c’est super confortable.

Mais pour toi, c’est trop tard, tu as raté le train, cette voie n’est plus une option envisageable. Tu ne t’en sortiras pas en prenant le chemin de la facilité. Aujourd’hui et toute ta vie tu devras te présenter devant tes doutes et te demander : qu’est-ce que je veux ?

Pour toi, la question n’est pas de savoir si tu dois te laisser vacciner ou pas, ou si c’est bon pour la santé ou dangereux, ou si c’est un acte solidaire ou égoïste, ou encore s’il s’agit de l’unique chance de nous sauver.

Ce n’est pas le sujet qui te concerne.

La question qui t’est posée est de savoir si tu vas accepter de devenir une personne qui accepte d’être quelqu’un d’autre, quelqu’un qui consent à tout ce qu’on lui demande simplement parce que tout le monde le fait.

Ou alors, est-ce que tu vas être celui que tu es vraiment, écouter cette voix intérieure qui, elle seule, sait ce qui est bien et ce qui est mauvais pour toi.

Est-ce que tu vas apprendre à faire confiance à cette voix intérieure et l’écouter quand elle te dit de t’opposer à tout ce vacarme incessant qui t’enjoint à te soumettre ou à faire ton devoir en remontant les manches pour une simple petite piqûre de rien du tout dans le bras…

Cela ne veut pas dire non plus que tu ne pourras jamais changer d’avis. Cela signifie simplement que tu évolues et que tu fais confiance à cette évolution, que tu l’acceptes et que tu ne la muselles pas comme si elle n’était pas naturelle. Que l’on grandit, que l’on change, que l’on progresse avec le temps.

Libre, mais fidèle adaptation de la vidéo « Was stimmt denn nicht mit dir? » de Gunnar Kaiser

Illustration : Dans The Last man on earth (1964), Vincent Price est le seul survivant d’une épidémie qui a transformé le reste de l’humanité en vampires.

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