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Transgenre : ils gagnent, tu perds

Avertissement 1 : cet article comporte des images qui peuvent choquer.

Avertissement 2 : La trame générale à peine complotiste est fictive. Tout le reste est puisé mot pour mot sur des sites LGBT, enfin, surtout T…

Avertissement 3 : Les transactivistes sont coupables de crime contre l’humanité tels que définis par l’article 6c du statut du Tribunal militaire de Nuremberg puisqu’ils réduisent à l’esclavage des milliers de jeunes qui devront pour toujours prendre des médicaments.

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Et maintenant, une courte page de réclame…

« Je suis non binaire genderfluid… Autrement dit, je ne me sens ni homme ni femme.

Comment c’est possible ?

Je vous explique tout !

On a le féminin et le masculin qui sont les deux pôles.

Chacun se situe selon ces deux curseurs. Au milieu, on est neutre.

Après y avoir réfléchi, je me suis rendu compte que les médecins et mes parents m’avaient assigné au genre féminin.

Or ma féminité me dérangeait… Ça me mettait dans un inconfort certain.

J’ai fait des recherches et j’ai découvert que d’autres personnes voyaient les choses comme moi.

C’est comme ça que j’ai rejoint la communauté transgenre.

Maintenant, mes amis me genrent neutre ! »

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« Soyez moderne, soyez subversif, ne rentrez pas dans les codes du patriarcat restrictif qui définit la féminité par des cheveux longs !

Changez d’identité et adoptez un prénom neutre comme Alex, Gwenn, Sasha…

Émancipez-vous du prénom choisi par vos parents à votre naissance qui vous rappelle sans cesse votre réassignation sexuelle, homme/femme, alors que vous êtes ni l’un ni l’autre !

Certains vous diront que vous avez un problème dans votre tête alors que c’est faux, pas du tout, c’est eux qui vous imposent les carcans d’un monde binaire ! »

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« J’adore ce drapeau aux couleurs arc-en-ciel. Ce qui me plaît, c’est qu’il est si composite. Il y a tant de couleurs. Ce n’est pas comme la société où il n’y a que deux couleurs : homme ou femme.

On peut être ce que l’on veut. Il y a même des chirurgies qui permettent la réassignation sexuelle…

Affiche ce que tu es et fais un truc dément en devenant transgenre !

I’m transgenre

Je suis trangenre

Ich bin transgenre

Soy transgénero ! »

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« Je suis né avec un sexe féminin mais avec un genre masculin. Autrement dit, moi ce que j’aime c’est les trucs de garçon !

En gros, j’étais un homme dans le corps d’une femme !

Et je l’ai toujours été.

Comme mon corps refusait de suivre mes envies physiques, je lui ai fait subir des opérations de chirurgie réparatrice qui m’ont permis de devenir l’homme que je suis aujourd’hui ! »

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La lumière s’allume dans une salle de réunion transformée en salle de cinéma

« Quelle excellente campagne ! »

Un moustachu satisfait de lui-même prend la parole devant une assistance composée d’une demi-dizaine de costards-cravates assis autour d’une table.

« Messieurs, la notion de genre va nous permettre d’engranger des bénéfices inespérés… Comment vous expliquer… Bref, des échantillons vont circuler puis je répondrai à vos questions »

En face de lui, un auditoire suspendu à ses lèvres.

« La publicité que nous venons de voir présente le produit : le genre, et le marché : la jeunesse. Il ne nous reste plus qu’à décider d’une stratégie marketing. Le message à envoyer à ces gamins, c’est que le genre fait partie intégrante de leur génération. Et que c’est leur invention. Voilà la clé. Une fois qu’ils en seront persuadés, nous pourrons leur vendre tout et n’importe quoi !

Parmi l’assistance, le plus circonspect d’entre tous prend la parole :

« Ma société a beaucoup investi dans cette affaire. Je souhaite lancer le « genre » sur le marché dès à présent. »

« Votre approche n’est pas bonne, M. Nelson. » lui lance son voisin de droite, un homme dans la force de l’âge, légèrement dégarni. « Nous ne parlons pas ici d’un iPad ou d’une console de jeux vidéo nouvelle génération. Le coeur du sujet est un concept. Une idée à laquelle les gamins s’identifieront profondément, jusqu’à vivre cette idéologie au plus profond d’eux-mêmes. »

« Je crains que la jeunesse ne se laisse pas berner aussi facilement. » lui répond son interlocuteur.

Ce à quoi rétorque le moustachu présomptueux : « M. Nelson, croyez-moi sur parole, avec un bon marketing, ils gobent tout. L’essentiel, c’est de faire croire aux gamins que l’idée vient d’eux… »

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Dans la petite pièce d’un appartement de ville de province aménagée en studio d’enregistrement…

Le célèbre influenceur Lou prépare son texte pour sa nouvelle vidéo. En arrière-plan trône fièrement un drapeau arc-en-ciel. Son manager fait son entrée avec un nouveau produit à placer :

« Vise ça ! »

Lou prend connaissance de l’extrait d’une vidéo…

« Une phalloplastie !? »

« Si cela ne t’ennuie pas, je préférerais que tu emploies plutôt le terme « opération du bas » Ce sera plus compréhensible et moins angoissant pour ta communauté. Quand penses-tu terminer ta vidéo ? Ne te méprends pas, je ne te mets pas la pression, tu as tout ton temps, c’est juste pour mon organisation personnelle… »

« Tu sais, ça ne se commande pas, ces choses-là. » dit-iel avec ses dents blanches pétantes. « Tu disais que j’aurais tout le temps que je voulais. » rappelle la jeune femme au look bigarré. « On peut pas forcer les choses, ça doit venir tout naturellement. »

« Calmos – répond le manager. Personne ne te met la pression. Le client adore ce que tu fais sur ta chaîne. Et surtout, je crois en toi ma fille ! »

« Bon sang ! Je suis un garçon. Tu m’as mégenré ! Rends-toi tu compte de la violence que tu exerces envers ma personne en me rappelant l’assignation erronée que m’ont fait subir les médecins et mes parents et dont je suis victime depuis ma naissance ? »

« Désolé, prends tout ton temps, ce qui compte, c’est que le client soit satisfait. Ciao Bye bye… »

L’influenceur Lou se remet à sa vidéo…

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Quelques jours plus tard, la communauté de Lou découvre le résultat

« L’influenceur Lou vous parle !

Bonjour mes loulous !

Je vois beaucoup de haine et de dénigrement autour de la phalloplastie dans beaucoup d’endroits. J’aimerais vous parler du sujet. D’ailleurs, la date de mon opération approche à grands pas !

La plupart des gens qui pensent que la phalloplastie génère des monstruosités se contentent de regarder les résultats de la première étape, c’est-à-dire les résultats post-opératoires immédiats.

En réalité, j’avoue, je pensais la même chose avant de faire mes recherches…

Or, une phalloplastie comporte plusieurs étapes. Par exemple, la deuxième est la plastie du gland.

Par conséquent, mesdames, pardon, messieurs, après une phalloplastie, non, votre bite ne ressemblera pas à un hot-dog, une saucisse, ou à un ver de terre. Enfin, à moins que vous n’en faites la demande, bien sûr… ha-ha-ha…

Plus sérieusement, avec une phalloplastie complète, vous obtenez un pénis doté d’un scrotum et d’implants testiculaires, ainsi qu’un allongement de l’urètre.

Un tatoueur médical peut même pigmenter votre gland, voire le pénis entier. Ajouter des veines pour lui donner un aspect plus réaliste est également dans les cordes de la médecine.

Certes, vous risquez de perdre des sensations mais bon, vous aurez un pénis plus vrai que nature… Enfin, presque, car il faudra encore implanter un dispositif en forme de pompe pour permettre l’érection du pénis. Mais bon, c’est un autre chantier…

Voici quelques photos pour vous faire saliver… »

Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds

« N’hésitez pas à partager votre enthousiasme vis-à-vis de cette nouvelle… Laissez vos commentaires ! Et pensez au pouce bleu ! »

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1706 commentaires… Trier par ?

Ajoutez un commentaire…

@ruffino il y a 3 mois

Très honnêtement, ces bites sont bien plus belles que les bites naturelles qui ont des défauts inhérents à leur nature… naturelle… comme le fait qu’elles sont souvent courbées… Beurk !

@Legitimo il y a 3 mois

En effet, elles ressemblent exactement à l’idée que je me fais d’une bite parfaite.

La médecine moderne fait vraiment des merveilles. Quelqu’un pourrait-il me montrer à quoi ressemblent une bite avec une peau plus foncée ?

@Mauricio il y a 3 mois

Voici la mienne (à gauche), j’en suis très content, presque aussi réaliste qu’une vraie (à droite).

Transgenre : ils gagnent, tu perds
Transgenre : ils gagnent, tu perds

@Billyboy il y a 3 mois

C’est peut-être bizarre de dire ça, mais ce sont toutes de très belles bites. J’espère que je pourrais en avoir une aussi belle un jour !

Bien que, en fin de compte, l’esthétique soit moins importante pour moi. Je suis déjà bien content qu’il existe un moyen qui me permette d’avoir une bite.

@crossy il y a 3 mois

Moi, je suis content. J’en suis à la deuxième étape de ma phalloplastie et mon chirurgien vient d’ajouter un gland au bout de ma bite ! Je pensais que c’était optionnel et pas forcément obligatoire. Quoi qu’il en soit, cela me va très bien.

Le top serait d’avoir un prépuce…

@carlos il y a 3 mois

Malheureusement avoir un prépuce n’est pas possible. Au mieux, on peut demander un tatouage médical qui permette d’imiter le prépuce, mais c’est tout.

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Le commentaire des managers et autres hommes d’affaires…

« Lou devrait atteindre les 1,01 k followers à la fin de la semaine. Elle publiera sa vidéo sur la phalloplastie dans deux semaines. »

Un vieil homme pointe du doigt un graphique dessiné à la va-vite sur le mur et dévoilant une progression continue dans le temps.

« Le partage TikTok commencera ici. Puis, on sera sur tous les réseaux. Les vues vont augmenter ».

Un homme au visage patibulaire et aux cheveux gras explique à son auditoire la clé du succès d’une opération marketing…

« La clé du succès réside dans le marketing. Simple, ordinaire et humble. Lou est modeste et talentueuse. Elle anime sa chaîne YouTube toute seule. Dans ses vidéos, elle explique ce qu’est la non binarité.

Elle n’a pas peur de se mettre en avant pour défendre ses idées.

Elle fera des vidéos pour répondre aux questions de sa communauté.

Le genre, c’est simple et jeune. »

L’un des protagonistes, toujours le même râleur, prend la parole :

« Les gamins sont trop intelligents, ils vont piger l’arnaque. Comme Lou publie ses vidéos sur un GAFAM, les gamins vont faire le lien avec nous. »

Le manager en charge de la présentation rassure son interlocuteur :

« L’action intégrera une organisation indépendante et revendicative déjà existante. Pourquoi pas le mouvement LGB qui deviendra LGBT ? Les gamins s’approprieront cette nouvelle idéologie qui appartiendra alors à leur génération.

– Je crois que vous vous emballez. Les gamins ne sont pas si bêtes.

– Écoutez, on va organiser des manifestations, monter des associations, s’appuyer sur des influenceurs… Voilà l’astuce ! Lou participera à des manifestations revendicatives. Par exemple, elle militera pour la PMA pour tous. Pour elle, c’est logique, tout le monde devrait avoir le droit d’avoir des enfants s’il le désire. C’est ça la liberté. Et ce n’est pas aux politiques de décider avec des lois de priver d’enfant des minorités comme les transgenres. Ça colle au marketing de Lou.

– Je ne crois pas qu’ils goberont ça…

– Ils gobent n’importe quoi avec un bon marketing ! »


Cette triste fable est une adaptation du court-métrage The Ringer de Jeff Lieberman…

En 1972, Jeff Lieberman a 25 ans. Il s’est alors principalement fait remarquer par ses publicités. C’est donc presque tout naturellement que Pepsi s’adresse à lui pour mettre en scène un court-métrage en direction des jeunes afin de les prévenir des dangers de la drogue : « Vous êtes jeunes, vous saurez comment parler à la jeunesse actuelle » lui disent les pontes de la marque de cola.

Sauf que Jeff Lieberman ne se reconnaît pas dans la jeunesse de l’époque.

En particulier, il est effondré par la facilité avec laquelle elle se laisse manipuler.

Jeff Lieberman imagine alors un scénario d’une grande ingéniosité.

Plutôt que de broder autour d’un slogan barbant du genre « Les gagnants ne consomment pas de drogues », Jeff Lieberman imagine un stratagème bien plus fin et astucieux pour éveiller les esprits embrumés des jeunes de son époque et de les prévenir des dangers de la consommation de drogue…

Ainsi, The Ringer raconte trois histoires en parallèle.

Dans la première, des trafiquants de drogue réfléchissent à la meilleure façon d’écouler leur marchandise délétère auprès de son public cible : la jeunesse… Ils dépêchent le plus cool d’entre eux pour traîner dans la rue en attendant que les gamins s’adressent à lui pour acheter ses produits. Son attitude décontractée est censée étouffer les soupçons. Une fois la confiance des jeunes de sa génération gagnée, leur vigilance endormie, les gamins s’approvisionneront innocemment auprès de lui.

La seconde histoire suit plusieurs industriels. Réunis autour d’une table, ils cherchent à vendre un produit grotesque en s’appuyant sur la popularité d’un groupe de rock populaire : c’est la troisième histoire.

L’objectif de Jeff Lieberman était de rendre évident aux yeux des jeunes la manipulation dont ils faisaient l’objet.

Consommer de la drogue sous prétexte que c’est cool est une hérésie. Cette drogue détruit ceux qui la consomme. En revanche, elle enrichit ceux qui la vendent.

Pour démontrer à quel point absorber un stupéfiant est aberrant, Jeff Lieberman imagine, pour la seconde histoire, un produit à vendre aussi grotesque qu’improbable.

Ce produit extravagant imaginé par Jeff Lieberman est… un anneau que l’on se mettrait dans le nez, d’où le titre du court-métrage : The Ringer.

L’ironie, c’est qu’un concept aussi incongru dans les années 70 est finalement devenu réalité quelques décennies plus tard.

Transgenre : ils gagnent, tu perds
Close up of mouth and nose.Nose nose ring with non smile.
Transgenre : ils gagnent, tu perds

Aussi visionnaire soit-il, Jeff Lieberman n’avait pas imaginé que le nouveau produit que l’on vendrait aux jeunes serait cette fois-ci de proposer de monstrueux substituts de pénis à des jeunes filles incapables de se rendre compte de l’immensité de l’arnaque puisqu’elles n’en ont jamais vu. Une opération, soit-disant de réassignation sexuelle, engendrant surtout des conséquences dramatiques sur le plan sexuel et sur la santé. De telles pratiques ne peuvent que révolter.


Finissons en musique avec un message qu’adressait Alice Cooper aux gamins de 1991 pour les avertir des dangers et des pièges de l’abus de drogues : “Ne soyez pas stupides, vous allez perdre. Eux, en revanche, y gagnent”. Une déclaration que l’on peut facilement adapter à la question transgenre… Il suffit de changer quelques mots puisque les psychotropes ne sont malheureusement pas les seuls pièges que les adultes ont fabriqué pour s’enrichir sur le dos des jeunes…

Jeff Lieberman’s “THE RINGER”

En couverture : Johnny Depp fait parler la femme qui est en lui dans Ed Wood

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